vendredi 30 novembre 2012

Xenophon: le compte-rendu (1ère partie)


Voilà donc un petit compte-rendu et impressions de ma partie de Xenophon: 10,000 Against Persia qui se déroulera en deux parties... car je n'ai pas terminé! Déjà il faut savoir qu'il s'agit d'une partie en solitaire avec ce que cela comporte de biaisé, même si je pense être suffisamment schizophrène sur les bords pour arriver à jouer les deux camps comme je le ferais dans une partie à deux.

Nous voilà donc embarqués dans la guerre civile perse entre Artaxerxès II et son frère, Cyrus le Jeune.

J'utilise pour cette partie la règle additionnelle de Miranda concernant les levées, qui sont réduites de 1 pour les satrapies qui ne sont pas occupées par des unités ennemies. Je pense que çela peut éviter de se retrouver avec des armées énormes un peu partout sur la carte par simples levées. Il s'agit du scénario court qui dure donc 7 tours (à noter que la seule différence avec le scénario long... est qu'il est long, il n'y a aucune différence de situation en début de partie). 


Un petit aperçu de ma Table des Satrapies maison qui me permet de connaitre qui contrôle quelle satrapie en plus de garder un œil sur les renforts disponibles pour chacune d'elle. En orange: satrapies (et unités) contrôlées par Cyrus, en mauve, par Artaxerxès et en mauve avec les unités la tête en bas les satrapies neutres.



Je vais faire assez court pour ce CR donc voilà la situation à la fin du premier tour (désolé pour la qualité de la photo). On peut parler de rouleau compresseur pour Cyrus qui le temps de ce seul tour arrive à prendre le contrôle de la Thrace en réussissant une action de diplomatie, lui permettant d'accéder à ses unités dès le début. Il envahit également toutes les cités de Syrie, mais sans en prendre le contrôle (le contrôle d'une satrapie ne se gagne que par diplomatie (ou évènement), même si contrôler toutes les cités de la satrapie apportera des bonus pour cette action). On remarque aussi qu'une des trois capitales du pouvoir perse est déjà dans les mains de l'armée rebelle, en l'occurrence Ecbatane. Les murs de Suse sont déjà à portée!
Notons qu'historiquement nous sommes l'année de la bataille de Cunaxa et de la mort de Cyrus... mais nous verrons que là, la guerre civile aura bien lieu!


La photo suivante s'arrête sur la situation à la fin du tour rebelle du 2e tour. L'ensemble de l'Assyrie-Babylonie est dans les mains des rebelles et Artaxerxès se barricadent déjà dans Suse afin de tenter d'arrêter là l'avancée de Cyrus. 


Et oh surprise dans le lointain Est, les exploits de Cyrus sont arrivés aux oreilles de l'Inde qui le rejoint dans la rébellion, ouvrant un deuxième front au conflit!


Mais voilà que la Macédoine quitte sa neutralité et s'aligne au Roi des Rois! Les phalanges envoyées à son aide ravagent systématiquement la Thrace, privant ainsi Cyrus des revenus de ses cités et de ses mercenaires. Joli rebondissement! Par contre Artaxerxès sera incapable de renverser la tendance en Médie, les troupes rebelles campant toujours aux portes de Suse.


Troisième tour en cette belle année -399. Quelques faits marquants avec un raid de cavalerie arménienne qui ira piller jusqu’au fin fond de l'Egypte et diminuer encore une fois les ressources rebelles. Trop peu de troupes valables étaient disponibles dans le pays pour l'arrêter.


Grâce à un effort conjoint des troupes athéniennes et thessaliennes, les Macédoniens sont punis d'avoir prêtés allégeance au Roi des Rois. L'apport d'un train de ravitaillement supplémentaire permettra aux rebelles de reconstruire au moins une des deux cités pillées par l'ennemi.


Le centre du pouvoir perse vacille encore un peu plus avec la prise de Persepolis par une force pourtant peu nombreuse mais suffisante face à la simple garnison laissée là, faute d'unités suffisantes en nombre pour tenir l'armée de Cyrus en respect.


Voilà donc pour cette première partie, sur trois tours de jeu, de ce compte-rendu.

Mes premières impressions: un jeu simple, un mécanisme qui fonctionne et très agréable, des rebondissements nombreux et variés car outre les prises de contrôle de satrapies par diplomatie certaines autres sont tombées par révolte suite aux évènements (un à chaque début de tour de joueur). Ces évènements plus le jeu des stratagèmes font que l'on est à l'abri de rien et que tout peut arriver! 

A ce stade de la partie le seul bémol (mais important) porte sur l'équilibre des forces: Cyrus avec ses alliés occidentaux est le seul à être massivement armé de phalanges, qui sont véritablement une force de frappe sans équivalent, lui permettant ainsi de très vite prendre le contrôle d'une très grande partie de la carte.
Reste les quatre prochains tours qui seront peut-être (espérons-le) de nouveau riches en rebondissements afin d'assister à une fin de partie plus équilibrée.

A la prochaine, donc.

Arnaud

mercredi 28 novembre 2012

Bellum Gallicum, le retour, en images


 C'est un peu la grosse news du jour dans le PWF (Paysage Wargamistique Français): la réédition, tout juste 20 ans après la première édition du jeu Bellum Gallicum de Frédéric Bey. Ce jeu, que je n'ai pas et que je n'ai jamais joué, se traine une très bonne réputation de nos jours... alors nostalgie des wargames époque Casus Belli ou vrai bon jeu? Pour me faire une idée je vais attendre cette nouvelle version.

Graphiquement il y a bien 20 ans d'écart tant le nouveau matériel parait vraiment à la hauteur des canons Vae Victis de ces derniers mois.

 Jetons donc un petit coup d’œil sur les visuels disponibles:


La carte est sympa mais ce n'est toujours pas ce que je préfère chez VV...
... mais avouons qu'à côté de l'original, il n'y a pas photo!
Les nouveaux pions: y a un truc dernièrement avec les pions des jeux de VV... je les trouve magnifique :)
Même en plus gros ça le fait!
Et forcément encore lorsqu'on compare à la première édition...
Le jeu mis en situation.
Clairement je ne vais pas bouder mon plaisir de voir un jeu à la fois réputé et tout simplement antique et le précommander de ce pas. Pour 20,95€ en précommande (frais de port compris), il n'y a pas à hésiter (c'est par ici!).
On en reparle ici à sa sortie, toute fin d'année semble-t-il.

Arnaud





lundi 26 novembre 2012

Et de deux nouveaux P500 chez GMT!


Un clic vers la page du jeu

Voilà donc annoncé le sixième Battle Pack pour ma série préférée: Combat Commander, et plus précisément la version Europe. Ce sont donc 10 nouveaux scénarios que voilà et pour la première fois il s'agira d'un "what if": l'invasion réussie de l'Angleterre par les Allemands en 1940. J'attendais déjà la sortie du cinquième BP: The Fall of France qu'il va falloir patienter pour le suivant... ils sont forts quand même pour me faire baver avec ce jeu!


Un clic vers la page du jeu

Et comme prévu le prochain jeu de Berg est en route! Je vais suivre la développement du jeu pour voir si je me laisse tenter ou non mais à priori l'époque ne m'attire guère... j'aurais nettement préféré voir la deuxième édition de Pax Romana arriver!

Arnaud



vendredi 23 novembre 2012

Xenophon de S&T: un peu plus de détails


Je vous parlais récemment de ce jeu nouvellement acquis. La lecture des règles m'ayant plutôt convaincu j'ai dans la foulée décidé de m'y mettre. Les habitués des jeux de Joe Miranda s'y retrouveront très vite, avec beaucoup de concepts chers à ce concepteur. On y retrouve notamment les marqueurs de stratagèmes et une tendance à devoir faire ce que les anglo-saxons appellent du bookkeeping, de la gestion plutôt lourde de certains éléments de jeu, en l’occurrence ici connaitre le contrôle de toutes les satrapies (régions) en jeu et à chaque tour de joueur calculer les ressources de villes contrôlées (différent du contrôle des satrapies) et du coût des unités disséminées un peu partout sur la carte pour leur entretien. Le plus compliqué restant le contrôle des satrapies, d'autant que la table imprimée sur la carte est inutilisable. Je vous propose donc, pour ceux qui voudraient s'y mettre, une table maison permettant de connaître à tout moment qui contrôle quoi, quelles unités restent à lever dans chaque satrapie et j'y ai même ajouté tout le déploiement initial. Avec cet outil supplémentaire on s'affranchit vraiment du plus pénible, tout devient plus facile!

Le jeu est de facture classique. Les pions comportent deux valeurs, d'un côté leur valeur militaire, de l'autre les points d'opérations disponibles. En voici le principe: avant d'activer une unité ou une pile d'unités, on prend la valeur d'opérations la plus faible, on y ajoute la valeur d'un dé 6 (doublé si un chef est présent, triplé si c'est Xenophon lui-même!) et voilà les points d'opérations disponibles pour son activation. Ces points d'opérations servent à "payer" toutes les actions possibles dans le jeu: bouger, attaquer, piller et coloniser.

Côté séquence de jeu: 
- Évènements aléatoires : on pourrait les classer en grands types, ceux affectant les chefs, la diplomatie, les révoltes et la trésorerie. Quelques autres influencent aussi les combats ou les jets de dés;
- Phase de stratagèmes: phase très courte permettant à un joueur ayant un chef suprême dans une capitale de tirer gratuitement un marqueur de stratagème;
- Phase de diplomatie: en utilisant des stratagèmes de diplomatie, les joueurs peuvent tenter de faire basculer les satrapies sous leur contrôle ou de les faire devenir neutres;
- Phase de trésor: le cas de bookkeeping: on calcul les revenus provenant des cités contrôlées et on paie pour l'entretien des unités sur la carte;
- Phase de levée: pendant laquelle on peut lever des troupes locales ou recruter des mercenaires (à noter que la règle a été modifié par l'auteur pour diminuer un peu les levées);
- Phase d'opérations: là où tout se passe: on fait la guerre, on pille, on colonise! Les combats sont assez intéressants car selon le type d'unités majoritaire dans une force on utilise l'une des trois tables de combat disponibles. De plus les villes et le terrain difficile doublent la valeur de la force, ainsi que la présence d'un chef et encore en jouant un stratagème.
- Phase de ravitaillement: comme son nom l'indique. Chaque terrain permettant d'empiler plus ou moins d'unités, le surplus étant détruit.

Voilà pour un rapide survol des règles. Les mécaniques restent très classiques, donc ça fonctionne. Piller des villes ou même la campagne permet d'annuler la valeur de ravitaillement de l'hexagone, annule la valeur de défense d'une ville et ne rapporte plus de trésor, sauf pour le pilleur. Intéressant aussi de pouvoir coloniser afin d'augmenter le trésor annuel mais aussi amoindrir les révoltes.

Arrivé à la moitié de ma partie en cours en solo, j'avoue beaucoup apprécier le jeu. Pas de doute sur le système qui tourne tout seul, peut-être un peu plus sur l'équilibre de la partie mais il me reste encore trois tours pour voir si la situation peut se retourner. Reste qu'une partie en face à face changerait bien entendu la donne, je serais bien curieux de faire ça! 
Je pourrais également faire un petit compte-rendu de ma partie si cela intéresse certains d'entre vous...

Arnaud


mardi 20 novembre 2012

L'armée romaine. Une armée modèle?


L'armée romaine, une armée modèle? Avec un titre comme ça en découvrant ce petit livre de poche en librairie je me dis que je vais avoir le droit à une petite analyse sur le sujet. Je vais commencer comme commence le livre: pas du tout! Bon alors quand on donne un titre interrogatif à un livre je trouve bien frustrant et agaçant de commencer en donnant une réponse avant même l'argumentation. Bon passons.

Alors de quoi on parle alors? Après un premier chapitre de 10 pages qui nous explique rapidement (bah oui 10 pages hein) ce qu'est l’armée romaine, on rentre dans le vif du sujet avec les "désertions et passages à l'ennemi". Ok, intéressant, on se dit que non, l'armée romaine n'est pas un modèle. Après ça, on passe aux "mutineries et désobéissances"... vraiment pas très modèle tout ça. Et on termine par une partie sur les "raisons du succès des armées romaines". Là on se dit qu'on va rentrer dans le vif du sujet. On aborde les décorations et les punitions et pis c'est tout! L'armée romaine était un succès parce qu'elle savait distribuer des médailles et donner des coups de bâton... pas un mot ou presque sur les tactiques, les équipements offensifs et défensifs, la logistique... enfin rien de bien militaire. 

Je trouve un vrai problème de positionnement avec ce produit: soit vous êtes passionnés par le sujet et vous n'apprendrez j'oserais dire rien soit vous souhaitez découvrir le sujet et ça n'apporte que peu par rapport à certains autres ouvrages qui touchent par ailleurs plus largement au sujet. Le gros souci vraiment dans ce livre est que l'auteure se répète atrocement et on a du coup la désagréable impression de tourner en rond et d'avoir fait le tour de la question arrivé à la moitié de chaque chapitre (preuve j'ai survolé le dernier, de lassitude). 

Pas vraiment un mauvais bouquin mais si on avait annoncé le sujet plus clairement et s'il avait fait quelques pages de moins il aurait même pu être bon. En fait j'aurais aimé que le livre réponde à la question de son titre.

Arnaud


mercredi 14 novembre 2012

Aide de jeu pour GCACW


Quand je débute un nouveau système j'aime bien avoir ma petite aide de jeu maison à portée de main. Après quelques scénarios j'avoue que celle de la série Great Campaigns of the American Civil War m'a été (et est encore) d'une aide précieuse. Alors plutôt que de la garder pour moi tout seul je vous la propose à télécharger (là sur le logo de la série mais aussi dans la section Aides de jeu de Dimicatio). Ça vaut ce que ça vaut mais ça m'aura permis de réduire considérablement les références au livret de règles. Cette aide ne concerne que les règles de base et non celles spécifiques aux campagnes. Enjoy!

Arnaud

lundi 12 novembre 2012

Berg is back!


Comme l'information a été révélée par Richard Berg himself sur le forum de Consimworld (et relayé dans les forums français) la série GBoH devrait s'enrichir d'un quinzième volume (oui ça ne nous rajeunit pas!). Exit la Chine antique et son volume Warring States pour se recentrer sur l'Europe (bien plus vendeur) avec ce Hoplite - Warfare in the Persian-Hellenistic Age. Nous voilà donc au Ve siècle av. JC avec ses célèbres batailles: Amphipolis , Counaxa, Delium, Ephèse, Leuctre, Mantinée, Marathon, Mycale, Platée et Tanagra. Alors personnellement j'applaudis car cette période est une de mes préférées mais deux choses me font tout de même douter. D'abord ces batailles sont presque toutes des reprises car déjà sorties notamment dans les numéros du magazine C3i, donc côté originalité on repassera. Ensuite (et surtout) ces batailles ne sont pas forcément les plus intéressantes ludiquement parlant. Il s'agit principalement de chocs de phalanges d'hoplites lorsqu'il ne s'agit pas de raclées en bonne ordre contre des troupes perses. Donc malgré un bel intérêt historique, j'ai quelques doutes sur le jeu en lui-même... à suivre car bien entendu je serai dans les premiers à précommander!

Passée peut-être un peu inaperçue, une autre annonce très intéressante est contenue dans le message de Berg. Nous devrions bientôt voir l'arrivée en P500 de Genesis: the Bronze Age, suite ludique et préquelle historique de Pax Romana de GMT Games. Une excellente nouvelle également car le système est éprouvée depuis de nombreuses années et devrait donc fonctionner assez facilement. Moins motivé par la période, je me laisserai peut-être tenté par le système et le fait qu'il soit jouable jusqu'à cinq (si ce la ne change pas...). On notera que ce jeu risque de faire méchamment doublon avec le God Kings de Compass Games, mais pour ma part j'opterais plus facilement pour Genesis car il ne s'agit pas d'un Card Driven Game (pas que je n'aime pas ça mais je me lasse...).

Deux nouveaux jeux du "pape du wargame" à venir et donc à suivre!

Arnaud 

vendredi 9 novembre 2012

Listes de flottes Star Trek pour Starmada


Des listes de flottes dans l'univers de Star Trek pour le jeu Starmada figurent dans l'onglet aides de jeux ci-dessus (cliquez également ici). Elles sont généreusement mises à disposition par Marc alias Shlomo Panzer sur Strategikon. Un énorme merci pour son travail.

On y trouve :
- L'Empire Klingon ;
- Le Collectif Borg ;
- La Confédération Breen ;
- L'Union Cardasienne ;
- La Fédération Unie des Planètes.

Bon jeu !

Justin

jeudi 8 novembre 2012

Close Encounters, c'est pour bientôt


Avis à tous les amateurs de science fiction et de jeux de conquête, Close Encounters, la première extension pour le jeu Space Empires de GMT a atteint ce jour les 1'181 précommandes. Exceptionnel. Voici le menu :


(Tiré du site de GMT) "Space Empires: Close Encounters is the first expansion to Space Empires: 4X.  Alien races meet up close as they encounter each other for the first time in ship boarding engagements and planetary invasions with different types of ground troops.  The strengths and weaknesses of each alien empire are brought out with roughly 20 unique racial abilities.  The expansion takes advantage of the streamlined nature of the game system to add more technology and cool sci-fi things in very simple ways.  While it is designed to be used as a whole, the expansion is modular and players can choose to use only the parts that they like.

Also included in the expansion is an experience system so that your ship groups become more proficient over time.  There is a big benefit if you can keep ships alive!  The game gives more counters of each ship type to accommodate groups at different experience levels.  Military academies in your empire can give your new groups a head start in accumulating experience.

Titans, super large ships beyond dreadnaught, make their appearance and can both carry fighters and destroy planets, but have liabilities too.  As requested, fleet counters and a fleet display are in the box.  In addition to racial advantages, there are also unique Technological Advantages.  There are more technologies and some more money is added into the game because of the larger tech tree.

New scenarios are added for both 3 and 4 players.  A new alien empire solitaire scenario is included as well as another solitaire scenario where a player can attempt to fight off an invading mass of Space Amoebas. 

The system is exactly the same, but more awesomeness is added!"

 Que dire ? Que j'y retourne ?

Justin

vendredi 2 novembre 2012

Les entrées d'automne


Alors quoi de neuf dans la ludothèque depuis août? 
Attaquons direct avec Alexandros, paru en 1991 dans Command Magazine. "Encore" un jeu sur Alexandre le Grand mais je recherche toujours un jeu intéressant sur les campagnes du Macédonien. Je verrai bien si c'est celui-là quand j'aurai pris le temps de parcourir les règles et de poser le jeu sur une table.

Toujours en magazine, j'ai entré Trajan de Strategy & Tactics, premier jeu de la série Ancient Wars de Joseph Miranda. A ce jour il ne me manque plus que Germania mais encore faudrait-il que je joue à l'un des trois que j'ai déjà!

Trajan a surtout servi à compléter une commande pour me procurer le jeu que je cherchais vraiment: Xenophon: 10.000 Against Persia, lui aussi édité dans un S&T. Je ne sais pas pourquoi ce jeu atteint un tel prix à la vente mais comme j'ai pu me le procurer à un prix raisonnable je n'ai pas hésité, d'autant que le sujet est rare et passionnant. Le jeu couvre donc la guerre civile qui résultera en la fameuse retraite des 10.000 mercenaires grecs vers leur patrie après leur défaite à la bataille de Counaxa en -401. Pourchassés par les troupes du vainqueur Artaxerxès II, Xenophon réussira à ramener ses compatriotes jusqu'en Grèce. On retrouve l'histoire de cette retraite dans l'Anabase, rédigé par l'un des principaux protagonistes, Xenophon lui-même. Le titre du jeu est finalement plutôt trompeur car le traitement n'est pas celui de la retraite des 10.000 en elle-même mais bien la guerre civile entre Darius le Jeune et Artaxerxès II, ce qui, avouons-le en termes ludiques, est plutôt une bonne nouvelle puisqu'il s'agit d'une réelle campagne de conquêtes.

Changeons d'époque avec la série Great Campaigns of the American Civil War. Initié voilà peu j'ai eu la chance de pouvoir enchainer plusieurs scénarios et notamment sur le magnifique et dernier opus de la série, Battle Above the Clouds de MMP. On se retrouve là en 1863 pour les campagnes de l'Ouest, Chickamauga et Chattanooga. Le matériel est absolument somptueux et les parties que j'ai pu faire vraiment passionnantes. Après Grant Takes Command, me voilà armé avec des dizaines d'heures de jeu sur ce système, en attendant la sortie de Stonewall Jackson's Way II. Prochaine étape: ma première campagne!

Retour en antiquité avec le titre Chandragupta de la série Great Battles of History. Bien que ce jeu attire mon attention depuis sa sortie avec son thème très original (l'empire Maurya), je ne l'ai ajouté à ma ludothèque que par l'opportunité de me le procurer à un prix des plus bas. J'aurai certainement d'autres jeux à jouer avant mais cela ne diminue pas l'intérêt que j'y porte.

J'ai enfin entrer deux nouveaux jeux voilà deux jours. Le premier, Go Tell the Spartans est un jeu solitaire (avec des règles pour deux joueurs) simulant la bataille des Thermopyles. Le traitement en a l'air assez abstrait, surtout par sa carte divisée en carrés et non en hexagones sur fond de mosaïques. Évidemment le sujet m'attire et comme il s'agit d'un jeu solo je devrais pouvoir m'y mettre assez rapidement. A noter qu'il s'agit d'une réelle seconde édition, bénéfice de la réédition du numéro du magazine Against the Odds dont il est issu. 

Et pour finir une dernière boîte: A Few Acres of Snow édité par Treefrog Games. Voilà ce que j'appellerais un jeu hybride: avoir su utiliser un système innovant (le deck building) pour réellement simuler un conflit (la Guerre de Sept Ans). Le créateur de ce jeu n'est autre que l'illustre Martin Wallace, vénéré par les joueurs de plateau de tout poil (bien que personnellement, ce jeu soit le seul de sa création que j'ai joué). Il s'agit donc bien d'un jeu de plateau historique mais qui sait trouver son public parmi les wargamers, et j'en fais parti!

Voilà donc pour ces entrées post estivales et comme Noël approche je pense que l'on va bientôt se revoir :)

Arnaud