samedi 21 juillet 2012

Caesar's Legions: Varus entre en Germanie


J'ai aujourd'hui eu la chance de pouvoir faire ma première partie de Caesar's Legions, honorable jeu Avalon Hill de 1975. Le nom de son auteur, Don Greenwood, devrait parler à nombre d'entre vous car il est aussi le créateur d'ASL, Breakout: Normandy, The Age of Rennaissance ou encore Republic of Rome et The Napoleonic Wars. J'en passe mais ça fait déjà un sacré palmarès!

Casesar's Legions propose donc 5 scénarios et nous nous sommes arrêté sur le troisième: Teutoburg Wald. Varus va-t-il mener à sa perte les légions de Rome ou s'en sortira-t-il mieux???

Juste avant la partie et le set-up
Concernant le set-up celui-ci est plutôt original: sur les 11 tribus qui composent les ennemis de Rome je tire le marqueur "2" ce qui me donne 3 tribus à tirer au hasard et 3 groupes à placer en embuscade. Le Romain doit donc contrôler à la fin du scénario 18 des 20 villages qui clairsèment la carte... mais il ne le saura qu'en fin de partie! J'ai également la possibilité de cacher mes troupes en les remplaçant sur la carte par des pions "Mouvement cachés". Tout est donc fait pour créer un véritable brouillard de guerre: des villages à contrôler qui vont révéler à l'envahisseur si les tribus sont soulevées ou non, des unités cachées que je peux activer quand bon me semble et d'autres que l'on voit se déplacer sans en connaître ni le nombre ni la nature.

Après quelques tours déjà, le Romain progresse bien. Les pions noirs avec un rond sont les fortifications romaines, indispensables pour tenir les villages. Les pions CM sont les pions Mouvements Cachés. Les pions retournés servent à cacher la nature d'une tribu: soulevée ou non.

Le jeu, au niveau opérationnel, permet au Romain d'avoir jusqu'à deux légions dans un hexagone de terrain clair et beaucoup moins en terrain difficile. Chaque légion, composée de dix cohortes, s'érode petit à petit, à force de pertes et de détachements pour fortifier les villages et les garder des attaques germaines.

La situation à la fin de la partie.
Le joueur romain réussira donc à prendre 16 des 20 villages de la carte... manquant la victoire de deux villages! J'ai beaucoup aimé le fonctionnement des cohortes que l'on peut détacher (presque à loisir), des unités germaines cachées et embusquées et finalement en général un jeu fort simple (4 pages de règles!). Ce scénario est vraiment très sympathique, un véritable jeu du chat et de la souris entre Romains et Germains, chacun essayant de profiter de son terrain de prédilection et des différentes unités mises à sa disposition. Le seul bémol pour moi est le système de cartes tactiques que l'on retrouve dans certains jeux comme 1776 ou plus récemment la série des Great Battles of the American Revolution. Je trouve ce système trop hasardeux et semble vraiment inapproprié à la période et surtout aux Germains... on les imagine mal organiser un refus de flanc gauche en forêt! Nous avons donc presque complètement laissé de côté les cartes.

Certainement daté aujourd'hui graphiquement, je ne peux que conseiller ce titre à tout ceux qui apprécient la période et qui aiment les wargames simples.

 Arnaud

2 commentaires:

Bir-Hacheim a dit…

Waouh ! Belle idée de rendre hommage à des oldies ! Pas touché celui là depuis fort longtemps ! Belle initiative ! Merci ! ;-)

laurent closier a dit…

Merci à Arnaud pour cette découverte. Je pense qu'il a tiré la meilleure configuration possible pour le Germain : peu de tribus soulevées (donc beaucoup de terrain à contrôler pour le Romain) mais que des tribus très puissantes, suffisamment pour empêcher le Romain d'accéder aux villages au fond de la carte. Partant pour faire un autre scénario (révolte batave ou Idistaviso).