mardi 28 juin 2011

Julian (S&T): une petite aide de jeu


Même souci que pour The Tide at Sunrise avec Julian: il manque cruellement quelques petites aides de jeu pour avoir sous la main les éléments que l'on compulse à longueur de partie. Du coup, même format, même aide de jeu avec ce qui me parait le plus utile: les résultats de combats, l'explication des marqueurs Stratagem et la séquence du tour.
Plus aucune excuse de ne pas jouer à cet excellent titre de Strategy & Tactics!

Les plus perspicaces déduiront quels jeux je vais pratiquer pendant la convention de Bourgbarré ce week-end :)

Arnaud

jeudi 23 juin 2011

The Tide at Sunrise: une petite aide de jeu en français


Bonjour à tous!

Pendant ma première partie de The Tide at Sunrise j'aurais trouvé agréable d'avoir sous la main une petite aide de jeu avec les résultats des combats qui ne sont pas imprimés sur la carte. Du coup j'en ai concocté rapidement une petite, où l'on pourra même retrouvé la séquence du tour de jeu au verso (c'est luxe oui!).

L'idée est donc d'imprimer le ficher en recto-verso. Un lien direct ici (clic sur l'image ici à droite) et le fichier sera toujours trouvable dans la section "Aides de jeux" de dimicatio.

Bon jeu à tous!

Arnaud

lundi 13 juin 2011

Tournoi 2011 de Labyrinth (GMT) : 2ème ronde



Le 1er tour du tournoi 2011 de Labyrinth (GMT) a livré ses premiers résultats.

Sur les cinq parties prévues, quatre ont vu la victoire des Jihadistes. Les confrontations furent généralement disputées. Petit tour d'horizon.

Les partie 2 (JUSTIN - Eric Dufour) et 5 (Ardepe - ERIC) se sont achevées dès que le camp jihadiste a fait passer trois pays sous loi islamiste. Quant à la partie 3 (SHAKO - Jarjar26), elle fut sans conteste la plus serrée de toute puisqu'elle a nécessité l'épuisement de l'entier des cartes. La pose d'une attaque avec WMD sur la dernière carte et la réussite sur un lancé de trois dés ont permis au joueur jihadiste de faire passer les Etats du Golfe de Good à Fair, terminant de justesse avec 2 ressources à "Islamistes" contre 4 ressources "Good".

On notera que les parties 1 (DIRION - John) et 4 (Judgeju - ZARMA007) ne se sont pas formellement terminées. Les protagonistes étant assez loin de les achever faute de temps, ils se sont mis d'accord sur leur résultat. Il en sera tenu compte pour la suite du tournoi : le délai pour mener les parties à terme se trouvant prolonger à 7 semaines.

Voici le tableau actualisé (cliquez pour agrandir). Les camps ont été tirés au sort. Le scénario est Let's Roll !. Le délai pour terminer les parties est fixé sur le 1er août prochain. Précisons que les joueurs dont le nom est suivi d'une croix sont ceux qui ont subit leur première défaite, la seconde étant éliminatoire.


Bonne chance à tous,

Justin

Spartacus Imperator: Rome a la parole


Afin de multiplier les points de vue suite à notre partie, je laisse la parole à Ludo qui nous livre ici ses impressions de Romain avisé!
Arnaud
La carte (pour Spartacus) est très agréable (personnellement je suis de ceux qui apprécient le style marbré, normal car j'aime aussi le gâteau du même nom ...), un seul petit bémol c'est le peu de distance, en nombre de provinces, entre le mont Vésuve et Massilia, qui est l'une des conditions de victoire pour Spartacus.

D'ailleurs on pourrait dire : LA condition de victoire à viser par le joueur rebelle dès le début (à condition que le joueur romain joue la prudence et l'économie des forces, ce que j'ai fait dès le début et ce qui a permis à l'armée commandée par Spartacus d'atteindre sans trop de problème le nombre d'unités requis pour atteindre Marseille).

Pour le joueur romain, dès le début à mon avis il faut taper comme un sourd sur l'armée du leader servile et ne pas se contenter de ses lieutenants (Crixos, Oenamos,...). d'autant que l'attitude prudente confine le joueur romain à rester dans Rome la première année en laissant s'écouler les saisons sans rien faire (ce qui nuit un peu à l'intérêt du jeu).

Sur la partie en elle même :

Partie très agréable avec pas mal de rebondissements et des chances de l'emporter qui passent d'un camp à l'autre parfois suite à une seule bataille (ce qui rend le jeu très excitant).

Le module tactique est à mon avis une réussite et apporte une réelle épaisseur au jeu (la chance aux dés est aussi un point crucial, mais c'est le cas dans tout jeu), ça m'a donné envie de me plonger dans les guerres daciques qui utilise le système d'origine (malheureusement, la laideur de la carte ..., mais bon peut être un jour en verrons nous une autre ? )

Le choix de la carte tactique est déterminant car il donne un jackpot énorme au vainqueur : rien de moins que la destruction totale de l'armée adverse !
Il faut donc choisir sa carte avec beaucoup de doigté.

J'aime bien l'idée de pouvoir relancer le dé ou de faire relancer le dé à l'adversaire avec des dés bonus

Voilà, en conclusion, même si je n'ai fait à ce jour qu'une seule partie, j'ai trouvé le jeu très plaisant, fluide et relativement rapide à jouer une fois les principaux mécanismes acquis.

Quelques photos (mais pas trop, faute de batterie...):

Voici la carte, sobre et élégante, et ... et la tenture rouge. Très important la tenture rouge

  
Le sieur Glaber décide d'aller chasser de l'esclave dans les montagnes
Craignant un malentenud (aujourd'hui on se méfie du petit personnel) notre Glaber préféré décide de revoir son latium adoré. Certaines mauvaises langues auraient parlé de retraite, nous préférerons le terme de repli stratégico-tactique.
Là je ne sais plus. Pourquoi Glaber décide t il subitement de retourner dans la montagne ? Mystère ...
 
 Première perte servile!



Ludo


dimanche 12 juin 2011

Nouveauté chez VPG: Gettysburg: the Wheatfield




Dernier né de l'éditeur Victory Point Games, Gettysburg: the Wheatfield inaugure une nouvelle série de jeux autour d'un système inédit: Tattered Flags (les drapeaux déchirés). Le conflit qu'il simulera sera la Guerre civile américaine, comme le nom de ce premier jeu l'indique.

Ce système ne se veut pas forcément un wargame, avec hexagones ou zones ou points, comme nous l'entendons mais plutôt un jeu de figurines sans figurines, remplacées par des "stands" avec les silhouettes des unités qu'ils représentent. 



Les unités sur leurs faces non-réduites...

... et réduites.

Le terrain sera représenté par une carte, que je trouve vraiment très belle.

Les mouvements et les tirs seront régulés par des réglettes.

 Le jeu n'est pas piloté par les cartes (Card Driven) mais des cartes viennent donner des bonus de combat, mouvement, déplacement.

Ce jeu permettra donc de se lancer dans le jeu dit de figurines sans achat de figurines, peinture, soclage, tout est déjà prêt (ce qui n'empêche pas, bien au contraire, de sortir ses bonnes vieilles figs des placards :)

Vous pouvez déjà lire les règles et les scenarios (au nombre de trois):

Arnaud

vendredi 10 juin 2011

Spartacus Imperator: la première partie!


Nous y voilà donc: première partie de Spartacus Imperator hier soir avec le gars Ludo qui m'a fait l'immense plaisir de me rendre visite afin de prendre le contrôle des armées romaines.

Le lieu des combats, avant les effusions de sang:

Tout est prêt pour une bonne partie: on remarque Spartacus et ses gladiateurs sur le Mont Vésuve qui attendent de prendre Glaber par surprise, ce qui sera fait sans problème, envoyant le Romain encore tout retourné se planquer dans le Latium et finalement à Rome, pendant que Spartacus recrute à tour de bras.

 
Eté -73: Face à l'arrivé de Cossinius et Varinus, Spartacus divise ses forces et les réparti entre Crixus et Oenomanus, se qui permet aux foules d'esclaves de multiplier les actions pour cette saison.

Varinus, frais et fougueux, vient s'en prendre à Crixus: le combat sera sans grandes conséquences, les ennemis se jaugent...

Automne -73: les esclaves se massent dans les régions méridionales, attendant fermement les assauts romains.

Tout au long de l'Automne, les armées constituées à la hâte par Rome viennent tenter l'impossible, les combats font rage...

... amenant même à l'anéantissement total de l'armée de Cossinius par les esclaves menés au combat par Oenomanus! La colère de Rome va être terrible!

Pour cela les premières légions sont enfin envoyées contre les armées d'esclaves, Rome ayant enfin pris la mesure de la menace! Un peu tard tout de même car, soutenu par ses généraux, Spartacus a pu se faufiler jusqu'en Ligurie en ce début de l'année -72, prêt à investir Massilia! Rien n'est encore fait car avec ses deux armées, le Romain peut encore faire la différence.

Et là c'est le drame! Profitant d'une armée mal commandée sur le champ de bataille, l'attaque frontale des esclaves viendra écraser l'attaque générale romaine! Ce début d'année -72 verra donc la destruction de l'armée de Publicola, qui tombera lui aussi au combat (on remarquera l'incroyable génie tactique (enfin les 2 jets de dés limite honteux) des unités en première ligne qui infligeront à elles seules 4 pas de pertes!)

Allé op toi le Romain, va enterrer tes morts, et va jouer avec tes croix ailleurs :)

Bon, finalement Rome se vengera et Lentullus viendra justement mettre en croix le vainqueur de Publicola, triste fin, mais quel héros!

Soulagé par ses vaillants généraux qui ont su ralentir et malmener les troupes romaines, Spartacus recrute tant qu'il le peut afin de soutenir un assaut final inévitable.

Ce que ne manquera pas de faire le Romain...

Le combat est clairement déséquilibré et la légion romaine se fait écraser par le nombre des esclaves, galvanisés par une heureuse issue toute proche.

Ce qui, dès la fin du printemps -72, permet à Spartacus de prendre Massilia et ainsi remplir les conditions de victoire (8 unités prêtes au combat avec Spartacus dans Massilia à la fin d'une saison de -72)

Gloire aux esclaves, gloire à Spartacus!!

Voilà pour ce petit compte-rendu. Alors que penser de cette première partie?
Tout d'abord: l'explication des règles aura pris 30 minutes, Ludovic n'ayant pas ouvert le livret de règles. C'est rapide et c'est bien.
Les premiers tours de jeu sont il est vrai très scriptés, tout est fait pour coller aux évènements historiques, le pauvre Glaber n'a aucune chance et les esclaves doivent en profiter. Le jeu s'ouvre dès l'été -73 et l'arrivée des premiers renforts et va en s'intensifiant tout au long des tours. 

Vu de loin, le jeu peut paraitre à priori trop simple mais ne nous y trompons pas: les choix stratégiques sont tous importants (pour les deux camps), jouer ou non des stratagèmes et au bon moment est capital et (peut-être la meilleure surprise) les combats tactiques sont réellement excitants. Il y a de vrais choix tactique à faire pour ses batailles, du choix de la tactikos à l'attribution des pertes, en passant par les relances de dés. On a vraiment adoré l'implication laissée aux joueurs au niveau tactique, sans jamais s'en ennuyer.

Les options de victoire pour Spartacus sont nombreuses: ravage de l'Italie, prise de Massilia, évasion grâce à la flotte de pirates, garder Spartacus en vie. Nombreuses mais toutes difficiles à atteindre, obligeant le joueur esclave à choisir une option et si besoin en changer, l'obligeant à reconsidérer complètement sa stratégie sur le sol italien. Le jeu est donc très riche, et ce premier scénario rejouable à l'envie!

Conclusion: on a aimé les choix stratégiques multiples et l'excitation et la tension des batailles au niveau tactique. Pas si facile à prendre en main, l'erreur du Romain de ne pas verrouiller le Nord de l'Italie lui a été fatale, preuve que le jeu se joue sur le fil du rasoir, tout en tension.

Grosse satisfaction pour moi que ce Spartacus Imperator: facile à prendre en main, très complet, tendu et fun. Je lui souhaite sincèrement le succès qu'il mérite!

Une grosse envie maintenant: refaire ce scénario et attaquer les autres, en espérant confirmer tout le bien que je pense de ce jeu.

Arnaud




lundi 6 juin 2011

Dans le ventre de l'Infidel



Ca fait toujours un petit quelque chose de recevoir un dernier né de chez GMT Games. En plus lorsqu'il s'agit du dernier Berg. Bon, je ne suis pas forcément super fan de Men of Iron à la base, le jeu n'ayant d'intérêt presque qu'en jouant seul. Reste à espérer que ce deuxième titre, Infidel donc, soit plus jouable et surtout plus vivant. Vu le sujet abordé, les Croisades et ses charges impétueuses de cavalerie, j'espère que cet objectif sera atteint.

Du coup voyons voir un peu ce qu'il a dans le ventre cet Infidel.


L'habituelle vue d'ensemble de la boîte et de son contenu: du classique, au standard wargame pur, sans chichi ni bonus gros pions ou carte épaisse.


Petit changement de standard quand même pour les aides de jeu recto-verso (au nombre de deux waow!) qui prennent des couleurs: ça ne fait pas de mal!


Ah si aussi: une piste pour le décompte des Points de Fuite qui détermine le perdant de la bataille. On a eu l'habitude ces derniers temps de retrouver pour tout un tas de titres ces pistes dans les C3i... ce coup-ci c'est déjà dans la boîte. Un bon point!

Les pions: deux planches (on en remarque une qui semble sortir de la douche!) tout ce qu'il y a de plus classiques. Et là je dirais: dommage! On est vraiment habitué aujourd'hui à voir des pions d'une qualité graphique bien supérieure à cela: on pense bien sûr sur le même thème à ceux du Lion et l'Epée de Vae Victis, vraiment plus réussis, et variés!

 Les cartes enfin: au nombre de 2, recto-verso, elles comportent des 2 petits champs de bataille et 3 grands. Du classique là aussi, mais sobre et de bon goût, pas grand chose à dire, d'autant que le terrain clair est majoritaire!
 Gros plan sur le campement fatimide sous les remparts d'Ascalon...
Accompagnent tout ce matériel un livret de scénarios et un livret de règles... ne prenez pas ça pour une habitude... mais je vous en proposerait une version française dès que possible.
Les impressions donc: un matériel basique, des pions un peu deçà des standards actuels. Reste que de nombreux errata semblent déjà foisonner (y compris sur le site de GMT) donc prudence sur le jeu en lui-même. Une grosse envie tout de même: comparer la bataille d'Arsouf dans un grand battle royal: Richard Berg VS Fred Bey! :)

Arnaud

samedi 4 juin 2011

La VF pour Julius Caesar (Columbia Games)


 



Après la traduction de The Tide at Sunrise, notre ami Marc revient avec celle de Julius Caesar de Columbia Games. Nous parlions déjà de ce jeu dans les pages de dimicatio ICI.
Merci à Marc pour son boulot!

jeudi 2 juin 2011

Le coin du figuriniste, du beau travail !


Pour le plaisir des yeux, voici le travail du cousin de ma moitié, mieux connu sur la toile sous le nom de trooper 28.

Les figurines ci-dessous sont issus de la gamme Warhammer Battle de Games Workshop. N'hésitez pas à cliquer sur les images pour les agrandir.









Fantastique n'est-ce pas ?

Personnellement, ces figurines me rappellent de très bons souvenirs, perdus à mi-chemin entre mes premiers wargames et parties de jeu de rôle dans le Vieux Monde.

Justin